dimanche 15 janvier 2012

Les stratégies trochoïdales adaptatives

J'ai testé pas mal de chose sur le sujet. Les stratégies trefflage ont fait un peu long feu. Pas vraiment de boite qui utilise pas facile à mettre en œuvre et surtout difficile à reprendre sur de la forme 3D.
Image Sescoi : Ebauche trefflage
Pour ce qui est des ébauches les plus efficaces sont le trochoïdale adaptatif. C'est à dire le déclenchement de la trochoïde seulement en cas de forte charge. Ce déclenchement est réglable avec un paramètre spécifique. Le problème aussi sur ces stratégies c'est que la moindre erreur dans le parcours se paye cache.. Un angle non rayonné et c'est l'outil qui vole. Elles sont surtout intéressante dans les matériaux dur. Sinon ce n'est pas nécessaire ( pas la peine d'essayer dans l'alu je vois pas les gains à atteindre sauf si l'on a qu'une machine pas trop rigide mais véloce).
Parcours Volumill

Sinon nous avons les ébauches à stratégie fort ap/Faible ae qui peuvent s'apparenter à du trochoïdale dans certains cas. Ce sont ce que j'appel des stratégies à décomposition de Zone c'est à dire que l'on décompose la zone à usiner en zone de forme simple( un cercle par exemple ou un oblong ) ce qui donne une première partie de l'usinage en spirale par exemple. Très efficace, les zones restantes sont ensuite traité en passe successive en avalant ( ce qui peut donner des trajectoires dans certains cas comparable à du trochoïde) Catia le fait depuis longtemps simplement ils ont oublié de rajouter des rayons de lissage dans les coins donc quand l'outil est rayon pour rayon ça vole directe ... Toujours pareil ; il ne sert à rien de faire le boulot si l'on va pas jusqu'au bout …
Dans la série de ces ébauches on trouve ces derniers temps VoluMill qui a son parcours breveté... Il marche plutôt bien, un peu moins performant qu'un trochoïdale adaptatif mais intressant ( surtout avec de l'outil à plaquette). On le retrouve aujourd'hui dans plusieurs FAO car ils vendent leur code. OpenMind,Mastercam, Solidcam et d'autre viennent de l'intégré et c'était la nouveauté de l'année 2010 chez tous ces éditeurs.
Ensuite au niveau des trochoïdes il faut aussi distinguer les formes de trochoïde . Aujourd'hui certains éditeurs comme Sescoi ont une option en trochoïde réduite. Ca peut faire gagner de 10 à 15 % en temps d'usinage.
Image Sescoi Trochoïde tronquée
Image Sescoi : Paramètres trochoïdal
Le problème aussi est sur des stratégies fort ap/faible ae la reprise des hauteurs de crête. La aussi Sescoi à sortie dans sa V20 un parcours spécial de qui permet de reprendre les crêtes dans le même parcours en gardant le bénéfice d'un fort ap/faible ae ( 20 % de gain). Enfin sur une prog bien maitrisé on peu avec le même éditeur sur des stratégies trochoïde adaptatif en réglant bien ses paramètres gagner jusqu'à 40% en temps d'usinage. Mais bon il faut aimer prendre des risques.
Image Delcam: trajectoire « Race-line »
Sinon dans les stratégies on a aussi tout ce qui est avec lissage de la trajectoire ( race-line pour reprendre un vocabulaire DELCAM) comme le fait Delcam ( qui a aussi le trochoïdale adaptatif dans la stratégie ), Tebis et que l'on retrouve aussi un peu dans les parcours Volumill et d'autres. Désolé de ne pas pouvoir citer tous le monde.
Image Delcam: trajectoire « Race-line »
Dans ces stratégies l'utilisateur à la possibilité de lisser les parcours pour fluidifier les mouvements . Mais attention à trop lisser on va rapprocher les passes et augmenter le temps d'usinage. Donc ici comme ailleurs il faut maîtriser ses paramètres pour vraiment bénéficier des avantages de ces options.
Le risque est cependant d'avoir des zones en usinage pleine matière. Dans ce cas les évolutions des logiciels permettent d'appliquer une vitesse d'usinage différente sur les passes pleine matière (tebis).
Voilà un p

Création de postprocesseur

Bonjour,

Voilà quelques conseils que j'avais déjà donnés à ceux qui seraient « tentés » par l'aventure postprocesseur. Qui n'est pas a mon avis un sujet insurmontable avec un peu de préparation. Premièrement il faut savoir qu'il existe plusieurs niveaux de difficulté et de complexité.

Niveau 1 ) Postprocesseur 3 axes et 3+2
Niveau 2 ) Postprocesseur 5 axes
Niveau 3 ) Postprocesseur 2 axes 1/2
Niveau 4 ) Pos processeur 2 axes 1/2 5 faces (Utilisation des fonctions de transformation et plan incliné)
Niveau 5) Postprocesseur de 2 à 5 axes

Si l'on rajoute à sa la possibilité de faire un postprocesseur généralisé comme j'ai essayé de le faire ( quelque chose qui permettrait de prendre en compte toute les CN à partir d'options de configuration : WinPost) On obtient une grosse usine à gaz assez indigeste. Il est donc préférable pour démarrer de repartir de quelque chose de neuf et de vous contenter de créer un pp pour une machine spécifique.

Ce que je conseil, c'est dans un premier temps de préparer votre travail en créant des fichiers exemples. Il en en effet indispensable avant de commencer à créer le postprocesseur de connaître le code CN de la machine.

Création d'une pièce type avec plusieurs type de parcours outil (surfaçage, perçage, taraudage, 3+2 et parcours 5 axes) Avoir les mêmes exemples mais écrient à la main , testés sur machine à vide qui permettront de faire un jeu de test.
Vous devez aussi définir quel niveau de complexité vous voulez atteindre 1, 2, 3,4 … 5.

Vous pouvez en parallèle commencer à travailler sur la partie Info et/ou math par exemple comment calculer B et C en fonction de I J K (pour votre machine).
Analyser la structure d'un fichier APT. Etc...

Si vous débutez dans le domaine , il y a déjà pas mal de travail préparatoire avant de se lancer dans le truc. Il faut aussi voir le temps que vous avez pour faire ce travail ( C'est un projet de fin d'étude, un projet d'un mois un stage ???)

Vous pouvez aussi travailler sur la partie décodage de l'APT (A savoir que tous les codes APT ne sont pas identiques, un APT Catia ne sera pas le même qu'un APT Cadds etc ) . Ce que je vous conseil c'est d'utiliser un format intermédiaire : APT -> Votre Format de travail -> ISO ou conversationnel Heidenhain. De cette manière vous isoler les problèmes que vous pouvez rencontrer et vous pouvez aussi plus facilement séparer les tâches . Un s'occupe de l'interface et de la relecture APT vers votre format , l'autre travail sur la partie » Mon format » vers sortie Machine.

Pourquoi utiliser son format ??? : Vous verrez je pense que la sortie APT ne peut pas toujours être traduite Ligne à Ligne ( Une ligne de code APT = Une ligne de Code langage machine) en passant par son format à soi cela permet de s'affranchir de problèmes qui peuvent apparaître selon les cas traités. J'ai pas d'exemple concret mais c'est le souvenir que m'a laissé ce projet.